
En Octobre 2023, j’ai eu le plaisir de partager un café avec Stéphanie Delville.
Une écrivaine aux multiples facettes, une plume engagée pour un monde plus inclusif
À 43 ans, Stéphanie Delville est une femme aux nombreuses passions. Professeure, employée dans un planning familial et dans une école d’art, elle ne cesse de jongler entre ses activités. Mais l’écriture, pour elle, n’est pas un passe-temps—c’est une nécessité.
« L’envie d’écrire naît dans les tripes », confie-t-elle. Et si Peau d’orange lui a pris trois ans, elle ne compte pas s’arrêter là. Son prochain projet ? Porter son livre sur scène pour toucher un public encore plus large (Depuis notre entretien, elle fait des "lectures performées" de ce livre et je peux dire que c'est encore plus intense que de le lire)
Avec ces chroniques incisives et sensibles, elle explore avec lucidité les obstacles que rencontrent les personnes obèses—des espaces étriqués aux regards pesants. Plus qu’un simple témoignage, Peau d’orange est un cri du cœur, une tentative de sensibilisation pour faire évoluer les mentalités.
Changer les mentalités, une page à la fois
Elle questionne l’acceptation de soi et la place des corps hors normes dans notre société. À travers des chroniques sincères et percutantes, elle sensibilise sans complaisance et invite au changement. Si certains lecteurs s’y retrouvent, d’autres restent hermétiques. Mais l’autrice persiste :
« On plante des petites graines et on verra ce qui pousse… »
L’écriture, un acte libérateur
Animée par l’envie de partager, Stéphanie Delville anime également des ateliers d’écriture dans un café littéraire. Elle les conçoit comme des parenthèses de douceur, des instants où chacun peut se reconnecter à soi à travers les mots.
Son conseil aux aspirants écrivains ? Écrire sans peur. Ne pas attendre le moment parfait, ne pas viser la perfection d’emblée, mais simplement oser coucher les mots sur le papier.
Avec son engagement et son écriture sans concession, Stéphanie Delville ne fait pas que raconter une histoire, elle ouvre une fenêtre sur un monde trop souvent marginalisé.
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