Le chat aux sept vies

 Le Chat aux sept vies de Gin Shirakawa : un manga qui touche juste

En trois tomes, cette mangaka nous offre une œuvre sensible et profondément humaine, portée par le regard d’un chat errant, Nanao.

À travers ses pérégrinations, on découvre des fragments de vies humaines marquées par la solitude, la perte ou la reconstruction. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est la manière dont Shirakawa aborde des thèmes forts (abandon, résilience, lien humain-animal) sans jamais tomber dans l'extrême. C’est subtil, presque invisible, et d’autant plus percutant.

J’ai beaucoup apprécié l’ensemble de la trilogie, même si le deuxième tome m’a semblé un peu plus lent. Le rythme y est plus contemplatif, mais reste cohérent avec l’ambiance générale.

Ce qui m’a le plus touché, c’est cette idée que le chat choisit son humain, et que ce lien peut être profondément salvateur. Nanao n’est pas un simple témoin : il devient un catalyseur de changement, une présence silencieuse mais essentielle.

En bref, une lecture douce, mélancolique et pleine d’espoir. À savourer lentement, de préférence avec un chat à ses côtés.